VIDEOS. Les 13 meilleurs batteurs du monde et leurs solos inoubliables

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VIDEOS. Les 13 meilleurs batteurs du monde et leurs solos inoubliables

Date: 16 September 2016 | 6:03 pm

Ils font palpiter la musique et les coeurs de ceux qui l’écoutent. Les batteurs, traditionnellement installés à l’arrière de la scène, sont pourtant l’essence même de la musique : le rythme. Un tempo qui peut se faire très speed, très puissant dans les genres musicaux que nous avons choisi d’aborder aujourd’hui : le rock, le hard rock et leurs enfants. Voici notre sélection des meilleurs batteurs de tous les temps. La liste ne peut être exhaustive, et si vous considérez qu’elle peut-être améliorée, n’hésitez pas à nous signaler vos héros des baguettes !

John Bonham

Un sacré bonhomme, ce Bonham. John Bonham, alias Bonzo, génie enchaîné, déchaîné, à ses fûts, a fait les plus belles heures des lives de “Led Zeppelin”. Exemple, ce morceau de bravoure sur “Moby Dick” au Royal Albert Hall en 1970. Sur cette performance purement bluffante (mais juste à titre d’exemple !), il frappe même les peaux à mains nues. Erigé au rang de “meilleur batteur de tous les temps” par le lectorat de “Rolling Stone” en 1973, ce natif du Worcestershire, mort à seulement 32 ans, reste une référence pour tous les amateurs de (très) bonnes baguettes.

Keith Moon

Au cas (improbable) où vous n’auriez jamais entendu parler des “Who”, honte à vous car vous ne regardez même pas les Experts. Volontairement, nous avons choisi le titre (devenu générique emblématique de la série) “Who are you” de la bande de Roger Daltrey. Voici deux vidéos, dont l’une isole l’enregistrement de l’intro et du groove de feu le diaboliquement talentueux Keith Moon. De quoi donner une petite idée de la sauvage virtuosité de celui qui a inspiré Animal, le batteur survolté du Muppet Show.

Phil Rudd

Précis, puissant, généreux dans son style et énorme dans son groove, Phil Rudd est l’un des sales gosses qui ont fait le succès d'”AC/DC“. L’Australien d’aujourd’hui 62 ans a certes eu des problèmes avec Malcolm Young, la toxicomanie et une affaire de menaces de mort, mais sa participation à la bande emblématique du hard rock aura été déterminante.

Ginger Baker

Attention, culte. “Cream” qui outre un certain Eric Clapton et Jack Bruce, tenait un sacré batteur en la personne de Ginger Baker nous a légué “Sunshine of your love” (1977) où, sans doute, l’homme derrière ses percussions, souvent novatrices pour l’époque, était au sommet de son art. Le Britannique a ensuite rejoint “Blind Faith” (toujours avec Clapton), puis créé la formation de jazz-rock “Ginger Baker’s Air Force” et a notamment collaboré avec Fela Kuti.

Et le voici en solo :

Ringo Starr

Parmi les Fab Four, il n’est (tout étant relatif) certainement pas le premier qui viendra à l’esprit du grand public, mais Ringo Starr fut un sacrément bel atout du quatuor historique. Que serait, par exemple, “Come together” sans son sens animal du tempo ? Et l’on ne peut nier qu’il a contribué à l’évolution du style des “Beatles“.

Dave Grohl

C’est pas drôle. Dave Grohl est si bien dans ses pompes de musicien que, de retour de concert, il vous donne envie de brûler vos instruments. Alors qu’il maîtrise déjà la guitare, la basse, le piano et chante (tant qu’à faire…), il est avant tout reconnu comme un batteur de folie. Cet autodidacte (du moins en ce qui concerne les bases des percussions) ultra-doué a donné toute leur puissance de feu à “Nirvana“, “Queens of the stone age” ou encore “Them crooked vultures” (passons sur ses nombreuses collaborations et le fait qu’il a tout bêtement créé les “Foo fighters” !). Exemples frappants :

Lars Ulrich

Nous aurons sans doute ici zappé quelques rois des fûts, mais comment évoquer les plus beaux moments de batterie sans saluer bien bas le grand Lars Ulrich de “Metallica” ? Sacrilège (même si ça le fait, dans ce genre musical) ! Allez, on répare ça tout de suite avec deux moments de grâce métallique offerts par le Danois co-fondateur du groupe mythique.

Phil Collins

Même s’il a dû mettre la pédale douce sur la batterie au risque d’y laisser l’ouïe, Phil Collins reste pour beaucoup une figure de l’instrument. Nous restent de grands moments, comme ce solo/battle à Bercy et cette belle démo au Madison Square Garden en 1990 : 

Joey Jordison

Joey Jordison, la machine de guerre du groupe masqué “Spliknot” démontre dans cette vidéo sa virtuosité et sa force de frappe. Harnaché dans un siège fixé avec sa batterie à une plateforme sur vérins hydraulique qui tourne comme un manège, le gars de l’Iowa mène un sans-faute sur un solo de près de deux minutes et demi mené à train d’enfer malgré les positions dingos dans lesquelles il se retrouve. Au-delà du super-gadget scénique, cette performance confirme une certitude largement partagée : le “petit” musicien de 41 ans (à l’école on se moquait de son 1,60 m) est l’un des plus grands batteurs du monde.

A noter que Travis Baker (“Blink 182”) a réalisé le même type d’exploit…

Et puis, histoire de changer d’univers musicaux, saluons :

Stewart Copeland (“The Police”)…

… Roger Taylor (“Queen” )…

Et enfin Ian Paice (“Deep Purple” ) :

 Jean-Frédéric Tronche

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