Primaire de droite : comparez le programme des candidats

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Primaire de droite : comparez le programme des candidats

Date: 8 September 2016 | 1:06 pm

De l’économie à l’immigration, les probables candidats à la primaire de la droite partagent beaucoup de points communs. Mais ils ne sont pas d’accord sur tout ! Nous avons tenté d’identifier leurs points de désaccord. Attention, le casting peut se décanter : les parrainages seront vérifiés à partir du 9 septembre.

Copé

Fillon

Juppé

Le Maire

Poisson

Sarkozy

Mariton

Kosciusko-Morizet



La loi interdit le port de tenues ou de signes religieux jusqu’au lycée pour préserver les mineurs du prosélytisme religieux. Pour certains, cette interdiction devrait s’étendre à l’université, même si la plupart des étudiants sont adultes.


Un enfant né en France de parents étrangers devient français à sa majorité s’il réside en France. A droite, certains souhaiteraient limiter ce droit. Voire le supprimer.



Environ 10 000 personnes sont fichées S pour lien supposé avec le djihadisme radical. Pour la gauche, les placer en centre de rétention reviendrait à une forme de lettre de cachet, car on enferme sans preuve ni décision juridique.


Un étranger (hors UE), titulaire d’une carte de séjour, peut être rejoint par son époux et ses enfants. Cette procédure ne représente qu’une petite part de l’immigration légale et requiert déjà un minimum de ressources et un logement. Mais ce n’est pas suffisant pour les candidats de la droite.


En 2017, les parlementaires ne pourront plus cumuler avec un mandat exécutif local (maire, président de conseil régional ou départemental). Aucun des candidats de droite n’avait voté pour cette limitation. Mais certains ont changé d’avis… Quant à Nicolas Sarkozy, il souhaite organiser un référendum sur le sujet.


La France compte aujourd’hui plus de 900 parlementaires (577 députés et 348 sénateurs), sans compter les députés européens (dont le nombre est régulé au niveau européen).


Pour aller vite, certains candidants veulent procéder par ordonnances. Même si le Parlement doit l’autoriser, ce dispositif est souvent décrit comme autoritaire : le gouvernement prend des mesures relevant normalement d’une loi.


Tous veulent sabrer dans la fonction publique par différents moyens : contraindre les embauches des collectivités (Sarkozy), mettre fin au statut de la fonction publique territoriale (Le Maire), limiter le statut de fonctionnaire à quelques domaines de l’Etat (NKM).






C’est la droite qui, en 2011, a fait voter l’interdiction de la fracturation hydraulique. Mais la loi prévoyait aussi qu’une commission puisse se pencher sur des « techniques alternatives » d’extraction.



Les négociations sont au point mort, mais le Tafta n’est pas encore totalement enterré. Deux critiques sont récurrentes : le manque de transparence des négociations et la crainte de voir notre modèle social nivelé par les normes américaines.


N’oublions pas que, en dépit de ces nuances, les candidats à la primaire se rejoignent sur bien des sujets :

  • alignement des régimes privés et publics de retraite,
  • suppression des régimes spéciaux,
  • suppression des 35 heures,
  • baisse de la fiscalité du capital,
  • dégressivité des allocations chômages,
  • réforme de l’aide médicale d’Etat,
  • allègement du coût du travail,
  • rétablissement d’un ou de deux jours de carence des fonctionnaires,
  • création d’une allocation sociale unique pour fusionner les aides sociales (et les diminuer),
  • etc.


Appel à témoignages

Vous êtes de gauche et vous allez voter à la primaire de la droite ? Racontez-nous !

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