Les malheurs de Sophie Marceau avec les paparazzi
Date: 14 September 2016 | 11:14 am
INTERVIEW – L’actrice, à l’affiche de La Taularde d’Audrey Estrougo, est revenue sur ses rapports conflictuels avec les photographes. Et notamment sur la traque 2.0 qu’elle a menée en avril dernier par le biais des réseaux sociaux.
Voix mesurée, poignée de main ferme et combinaison vert olive au décolleté vertigineux: fin août, à Angoulême, Sophie Marceau est allée présenter en avant-première La Taularde, d’Audrey Estrougo, coproduit par Julie Gayet. Ce long-métrage inégal montre le quotidien de Mathilde, une femme qui prend la place de son mari en prison pour lui offrir la liberté.
Pour Le Figaro, l’actrice, qui aura 50 ans le 17 novembre, revient sur son rapport houleux avec les paparazzis. Le 1er avril dernier, elle avait publié sur son compte Twitter plusieurs vidéos dans lesquelles l’héroïne de La Boom piègeait des photographes l’épiant avec un peu trop d’insistance.
LE FIGARO – À quoi vous servent vos comptes Facebook, Twitter et Instagram?
Sophie MARCEAU – C’est pour moi un moyen de communiquer en direct, sans passer par un intermédiaire. C’est comme grimper à un arbre, cueillir un fruit et le manger. Je trouve ça plus réjouissant, plus pur pour partager des pensées.
Est-ce également un moyen de défense ou de risposte, comme vous l’avez fait en avril dernier en filmant les paparazzis qui vous suivaient?
Cela ne m’a défendue de rien du tout. La preuve: ils se sont acharnés ensuite. Mais au moins je me suis amusée. Je ne suis pas sûre qu’ils s’amusent autant quand ils planquent.
Cet été, vous avez fait la une de plusieurs magazines people. Que ressentez-vous?
Je n’ai pas envie d’être le roman-photo de l’été. Je trouve ça très impudique… Je n’irais pas jusqu’à parler de «viol» mais, à partir du moment où il n’y a pas de consentement mutuel, ça relève un peu du même principe. Je ne les autorise pas à me photographier nue. Moi-même, je ne me mets pas nue devant mes enfants. Je ne vois pas pourquoi eux se le permettent ; je suis extrêmement choquée, blessée. Aujourd’hui, les gens protestent contre la présence de caméras dans le métro et revendiquent leur droit à une vie privée. Pour un acteur, se montrer nu dans un film relève d’une œuvre artistique ; on raconte quelque chose. Je ne fais pas de téléréalité, je ne suis pas exposée. Même les juges finissent par ne plus savoir ce qui est privé ou pas. Je ne veux pas être la star de ces magazines laids, mal écrits, crétins.
Retrouvez l’intégralité de l’interview ici